UN VIEUX REVE

UN VIEUX REVE

La souvenance d’un vieux rêve
A chaque instant m’arrive
Une vie sans passé, sans futur, une trêve
Qui a porté mon cri au de las des grèves.
Et pour me soulager, il faut que je t’écrive.
J’ai derrière moi, des nuits et des jours
Et j’ignore mon sort, toujours
Déjà l’hiver blanchit les pinacles de ma vie
.pleurant ainsi, les hayons que j’ai suivi

Sur une île oubliée par le temps
Ou l’été vient juste avant le printemps
Là, où le calamité n’a jamais été connue
Ni les oiseaux migratoires ont parvenu
La bas, dans le lointain, le soir
Où le crépuscule tend sa voile
Au passages des filantes étoiles
J’ouvre mes yeux, pour ne rien voir
Que ton image, sur les restes d’un miroir.

Tu es une âme
Avant d’être une femme
Sérieuse, gracieuse, impérieuse
Merveilleuse, victorieuse y mystérieuse
Et comme la lune des nuits d’été
Je suis désordonné, saoul et entêté
L’odeur de tes soupirs me parfume le vent
À l'égard duquel, je médite souvent
De l’air qui te frêle, je respire
Et dans ton regard, je vois mon empire

Empire que j’ai édifié avec indulgence
Dés mon enfance, et avec espérance
De sentir un jour, ta présence
Dans une eau cristalline et tendre
Je jette mon filet pour ne rien prendre
Il n y à rien derrière les rivages
Ni rêves, ni messages,
Seulement, des fausses images
Enfin, tu es venue effacer cette noirceur
Soulager ma solitude et ma douleur
Qui me pesaient trop sur mon cœur

A toi ce refrain, en signe de reconnaissance
Lis-le bien, il surgit de ma conscience.